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Kooness

Béatrice Tozzi

1975

3 Works exhibited on Kooness

Current location

Corse

Represented by

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Works by Béatrice Tozzi

Sans Titre

2025

Paintings , Mixed Media

20 x 20 x 2cm

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Sans Titre

2025

Paintings , Mixed Media

20 x 20 x 2cm

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Sans Titre

2025

Paintings , Mixed Media

30 x 30 x 2cm

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Née à Bastia le 12 décembre 1975, Béatrice Tozzi s'intéresse très tôt aux domaines des arts plastiques et des lettres. Le dessin principalement, constitue dans sa vie, depuis sa plus tendre enfance, l'échappatoire absolue, faiseuse de mondes parce qu'ouvrant sans cesse sur l'imaginaire. Elève au collège Saint-Joseph à Bastia, elle a pour professeur d'arts plastiques Annie Cardi qui la familiarise très tôt avec les diverses techniques et les divers supports brisant ainsi le cliché étriqué du «cours de dessin » en donnant à ses élèves une vision large et réelle de l'univers du plasticien. Plus tard, ayant décroché un Baccalauréat A3 « lettres et art » en 1994, elle s'inscrit à l'Université de Corse en section Arts plastiques. Elle suivra pendant quelques années les cours d'Histoire de l'art de José Tomasi et de plasticiens tels que Linda Calderon et Vincent Dulom. elle décide ensuite de poursuivre ses études à l'Université Paris I Panthéon-Sorbonne en DEA d'esthétique et sciences de l'art, puis en Doctorat d'esthétique et sciences de l'art de 2002 à 2008, sous la direction de Geneviève Clancy et Philippe Tancelin, d'abord à l'Université Paris I puis à l'Université Paris 8. C'est en 2008 qu'elle décroche le doctorat d'esthétique et sciences de l'art ainsi que le CAPES d'arts plastiques. Elle est désormais professeur d'arts plastiques en collège. C'est durant une période sombre de sa vie, dans les années 2002-2003 qu'elle commença à pratiquer, de façon approfondie, la peinture, affectionnant les clair-obscurs et comprenant plus tard qu'il s'agissait en fait d'une « quête de la lumière ». Se passionnant pour les cultures amérindiennes et les parentés secrètes que celles-ci entretiennent avec la culture insulaire, sa « quête de la lumière », ce conflit entre l'intensité lumineuse et celle des ténèbres devient irruption d'une mémoire, d'une sagesse salvatrice perdues depuis trop longtemps. Si son travail semble partagé en deux entre travail pictural et travail graphique, l'artiste dira qu'il n'en est rien : le dégradé et le cerne ne sont qu'ombre et lumière tissées. Les deux démarches se composent ainsi de formel et d'informel et s'imprègnent d'une mémoire, que ce soit à travers l'expression d'un visage ou d'une composition en forme de Corse qui reprend des thèmes de la culture insulaire.